Entre l’Avent (2018) et Pâques (2019), en petits groupes ou individuellement, des paroissiens lisent et partagent l’Evangile selon SAINT LUC.
Le 1er dimanche de l’Avent, des livrets de l’Evangile de saint Luc ont été distribués aux messes du groupement paroissial afin d’inciter le plus grand nombre à saisir cette occasion de lire un Evangile en entier.
Une proposition « clé en main »
Les lecteurs ont à leur disposition un planning avec séquencement des chapitres par période. Pour ceux qui ont choisi de former ou rejoindre un groupe, une fiche synthétique d’aide à la conduite des réunions leur est fournie.
Chaque groupe est invité à faire remonter témoignages, commentaires ou questions via une adresse mail ouverte pour l’occasion (saintluc@paroisse-poissy.com). Tous ces contenus, réponses & commentaires sont disponibles sur cette page et une synthèse est réalisée chaque mois par les prêtres et distribuée à toute la communauté dans LE LIEN.
Voilà un ouvrage qui aurait mérité un prix littéraire, s’il en avait existé un dans la Grèce antique !
Luc, dont le nom évoque la lumière, a voulu nous éclairer sur la vie de Jésus de Nazareth,‘’ de la crèche au crucifiement’’, et même jusqu’à l’Ascension.
Dans un second ouvrage, Luc raconte comment les apôtres, en particulier Pierre puis Paul, portent le message du Christ, de Jérusalem jusqu’à Rome : les Actes des Apôtres les présentent imitant leur Maître et Seigneur.
Après Marc, la liturgie du dimanche nous permet d’entendre quelques passages de l’Evangile de Luc. Nous sommes invités à nous y préparer en lisant l’ensemble de cet ouvrage littéraire qui nous est offert par la paroisse. Eusèbe, évêque de Césarée au milieu du 4ème siècle, rapporte des sources plus anciennes qui précisent que Luc a écrit pour les non-juifs : nous devrions donc être plus à l’aise qu’avec Matthieu.
Luc lui-même est issu de ce monde des goyim, des païens. A Antioche de Syrie, il aurait connu Paul qu’il accompagnera dans certains de ses voyages, en tout cas jusqu’à la captivité de Rome. Paul l’appelle son ‘’médecin’’, ce qui inciterait à voir en Luc un homme ayant plus de connaissances que la majorité de ses contemporains. Luc révèle son souci de l’analyse et de la justesse dans ses références historiques et dans son attention aux personnes humaines, en particulier les femmes.
Mais Luc n’oublie pas Jérusalem au coeur de la foi juive. D’ailleurs, son Evangile commence dans le Temple de Jérusalem, lors de la prière du soir, et s’achève dans le même lieu avec la prière des apôtres.
On dit aussi de Luc qu’il fut le peintre de la Vierge. Le monastère syriaque de Jérusalem conserve une icône de Marie ‘’peinte par Luc’’. Il faut comprendre que son Evangile dépeint Marie avec plus d’attention que les trois autres. Marie est au centre de ‘’l’Evangile de l’enfance’’, les deux premiers chapitres. Elle est aussi au centre de l’Eglise naissante, avec les apôtres qui se préparent à la Pentecôte, au premier chapitre des Actes des Apôtres.
Voilà une bonne lecture qui ouvre à la rencontre du Seigneur.
L’évangéliste saint Luc porté par le prophète Jérémie, signe d’unité entre les deux Alliances
Cathédrale de Chartres Transept Sud